DES FETUQUES ELEVEES...
Comparée au ray-grass, la fétuque élevée (Festuca arundinacea) présente un excellent comportement estival (résistance à la sécheresse et à l’ensoleillement). En effet, en l’absence d’eau et sous un soleil de plomb, alors que les ray-grass atteignent un seuil de flétrissement et de non-retour possible (il suffit d’une journée à 38-40 °C !), les fétuques élevées, quant à elles, s’assèchent, mais repartent très vite au niveau du plateau de tallage après un arrosage. D’autant plus s’il s’agit de fétuques élevées à rhizome, capables de s’autogénérer rapidement.
... ET DU RAY-GRASS
Bien que les fétuques élevées soient très résistantes au piétinement et conservent une excellente coloration, ces espèces, d’une densité parfois faible sur le terrain, s’installent lentement, environ 6 mois, là où les ray-grass ne mettent que 3 mois. Ceci s’explique par le fait que les fétuques élevées entrent en dormance plus tôt que les ray-grass. D’où la présence indispensable des ray-grass dans les mélanges censés résister à la sécheresse et à la chaleur.
Face à la sécheresse et à la chaleur, des ray-grass s’avèrent également performants. Par exemple, des ray-grass tétraploïdes possèdent des parois cellulaires épaisses, concentrant ainsi plus d’eau. Les ray-grass anglais ’made in USA’ sont aussi très résistants. En effet, étant sélectionnés aux Etats-Unis, où tous les climats sont représentés, notamment les régions chaudes proches de Phoenix (là-bas les températures locales frôlent les 50 °C !), ces ray-grass s’avèrent très résistants.
Du côté des pâturins des prés, si cette espèce est assez résistante à la sécheresse et équilibre, par ailleurs, le manque de densité des fétuques élevées, elle ne l’est pas face au manque d’eau !